« Au
vulgaire plaît ce qu'au marché vaut. » (Hölderlin)
« La peur
du silence est la peur de la solitude, disait-il, et la peur de la solitude est
la peur du silence. Les gens ont peur du silence, disait-il, parce qu'ils ont
perdu la capacité à faire confiance au monde pour leur apporter le renouveau.
Pour eux le silence ne signifie que la reconnaissance d'avoir été abandonnés. »
(Josipovici)
« J'ignore
pourquoi les Anglais sont aussi craintifs et peu sûrs d'eux, dit-il. Ils sont
terrifiés de tout ce qu'ils ne connaissent pas. Si quelque chose ne coïncide
pas avec ce qu'ils savent et croient, ils en concluent immédiatement que c'est
mauvais et que ce doit être traité avec la plus grande suspicion. »
(Josipovici)
« Moi, la
Bêtise, (...) j'apprécie avant tout le non-sens clopinant sur des pieds
savants. »
(Jean Paul)
« Les
ignorants ne connaissent pas la profondeur de leur ignorance, mais les savants
connaissent la superficialité de leur savoir. » (Bierce)
« Ô poète
ami, qui veut vivre en ces temps ne doit point faire de vers ! Mais si chanter
est inné à ton être et que tu ne puisses t’en abstenir, fais-toi veilleur de
nuit comme moi, c’est encore le seul état sûr où l’on te paie, où tu ne doives
point mourir de faim. - Bonne nuit, poète mon frère. »
(Bonaventura)
« Il n'y a
pas beaucoup de raisons de vivre, je l'admets, mais il y en a une infinité de
ne pas mourir – ne serait-ce que toutes celles qui complotent à nous faire
crever ! » (Guerne)
« Leur
société de masse n'a pas seulement produit la camelote pour les clients, elle a
produit les clients eux-mêmes. » (Adorno)
« De la
Fortune (Capitoli) 1512
Que la cruelle déesse tourne cependant vers moi ses yeux féroces, et qu'elle lise ce que je chante d'elle et de son empire. Bien qu'elle siège au-dessus de tous et qu'elle commande et règne impétueusement, il faut qu'elle considère celui qui ose décrire son pouvoir. Nombreux sont ceux qui la disent toute-puissante, car quiconque naît en ce monde tôt ou tard éprouve les effets de sa force. Souvent elle maintient les bons sous ses pieds et élève les méchants : si jamais elle vous promet quelque chose, jamais elle ne maintient sa promesse. Sens dessus dessous elle met les royaumes et les États, selon son bon plaisir, et elle prive les justes des biens qu'elle a largement donnés aux méchants. Cette inconstante et changeante déesse place sur un trône les personnes indignes, où jamais ne parviennent ceux qui en sont dignes. Elle arrange le temps à sa façon, elle nous élève et nous détruit, sans pitié, sans loi ni raison. » (Machiavel)
Que la cruelle déesse tourne cependant vers moi ses yeux féroces, et qu'elle lise ce que je chante d'elle et de son empire. Bien qu'elle siège au-dessus de tous et qu'elle commande et règne impétueusement, il faut qu'elle considère celui qui ose décrire son pouvoir. Nombreux sont ceux qui la disent toute-puissante, car quiconque naît en ce monde tôt ou tard éprouve les effets de sa force. Souvent elle maintient les bons sous ses pieds et élève les méchants : si jamais elle vous promet quelque chose, jamais elle ne maintient sa promesse. Sens dessus dessous elle met les royaumes et les États, selon son bon plaisir, et elle prive les justes des biens qu'elle a largement donnés aux méchants. Cette inconstante et changeante déesse place sur un trône les personnes indignes, où jamais ne parviennent ceux qui en sont dignes. Elle arrange le temps à sa façon, elle nous élève et nous détruit, sans pitié, sans loi ni raison. » (Machiavel)
« Je suis
l'instant. De tout mon être je suis l'instant et chacun peut-être l'instant
avec moi. Je ne demande rien à personne. Je n'ai aucune théorie sur ce que
l'instant doit apporter. Je ne cherche pas à être à deux endroits en même
temps. » (Stieglitz)
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