« Mon
cœur ne sait plus distinguer entre l'appât et le piège;
Un avis me pousse vers la mosquée, l'autre vers la coupe;
Pourtant, le vin, l'aimée et moi
Nous sommes mieux cuits dans une taverne que crus dans un monastère. » (Khayyam)
Un avis me pousse vers la mosquée, l'autre vers la coupe;
Pourtant, le vin, l'aimée et moi
Nous sommes mieux cuits dans une taverne que crus dans un monastère. » (Khayyam)
« Médecin
solitaire
dans cette maison de fous
j'ai chanté mes chants médecines. » (Khlebnikov)
dans cette maison de fous
j'ai chanté mes chants médecines. » (Khlebnikov)
« Indolentes,
d'humeur matinale, des vaguelettes humectaient le sable à ses pieds. Il
écoutait la mer, le très ancien récit de la mer, chaque vague sa voix unique,
infiniment juste, celle-là précisément qu'il espérait, qu'il avait besoin
d'espérer. » (Malaquais)
« De
vos largesses importunes,
Marchands, je me ris !
Car en une nuit, rien qu'une,
Des châteaux je me construis.
Mes palais sont bottes de paille - mais basta !
Mon chemin ne passe pas - par chez toi. »
Marchands, je me ris !
Car en une nuit, rien qu'une,
Des châteaux je me construis.
Mes palais sont bottes de paille - mais basta !
Mon chemin ne passe pas - par chez toi. »
(Marina
Tsvétaïva)
« Mes
vieux amis partagent mes goûts
Ils viennent ici une jarre à la main.
Assis par terre sous un pin,
Quelques rasades et nous voilà ivres. » (Tao Yuanming)
Ils viennent ici une jarre à la main.
Assis par terre sous un pin,
Quelques rasades et nous voilà ivres. » (Tao Yuanming)
« Le
monde est au mieux un jeu d'enfant,
Comme un rêve, à l'envers.
Ce n'est que dans le vin que l'homme devient lui-même.
Et son esprit une grotte vide de doute. » (Su Dongpo)
Comme un rêve, à l'envers.
Ce n'est que dans le vin que l'homme devient lui-même.
Et son esprit une grotte vide de doute. » (Su Dongpo)
« Le
bandeau de l'époque sur les yeux, nous ne savons dessiner que les carcasses de
maisons.
Au fond de l'aube, les racines du cœur.
L'épuisement
Le silence
La légèreté
La lumière emmêlée
La cellophane du matin s'enroule sur elle-même
Les bribes des mots se rétractent dans les touffes d'herbe
Le sentier conduit vers l'enfance des ombres. » (A. Le Brun)
Au fond de l'aube, les racines du cœur.
L'épuisement
Le silence
La légèreté
La lumière emmêlée
La cellophane du matin s'enroule sur elle-même
Les bribes des mots se rétractent dans les touffes d'herbe
Le sentier conduit vers l'enfance des ombres. » (A. Le Brun)
« Ils
débarquèrent sur des plages tièdes peuplées de lucioles - paillettes bon marché
de la nuit cosmique… » (Lascano Tegui)
« La
pierre est un journal impressionniste du temps, avec ses notes thésaurisées par
des millions d'intempéries. » (Mandelstam)
Le temps dont on s’éprenne. » (Rimbaud)
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