«On s'est
demandé : "La vie privée est privée de quoi ?" Tout simplement de la
vie, qui en est cruellement absente. Les gens sont aussi privés qu'il en est
possible de communication ; et de réalisation d'eux-mêmes. Il faudrait dire :
de faire leur propre histoire, personnellement. Les hypothèses pour répondre
positivement à cette question sur la nature de la privation ne pourront donc
s'énoncer que sous forme de projets d'enrichissements ; projets d'un autre
style de vie ; en fait d'un style... Ou bien, si l'on considère que la vie
quotidienne est à la frontière du secteur dominé et du secteur non dominé de la
vie, donc le lieu de l'aléatoire, il faudrait parvenir à substituer au présent
ghetto une frontière toujours en marche ; travailler en permanence à
l'organisation de chances nouvelles. » (Debord)
« Le
but essentiel de cet ouvrage est de démontrer qu'il existe un principe
fondamental de toutes les opérations de la guerre, principe qui doit présider à
toutes les combinaisons pour qu'elles soient bonnes. Il consiste:
1° A porter, par des combinaisons stratégiques, le gros des forces d'une armée, successivement sur les points décisifs d'un théâtre de guerre, et autant que possible sur les communications de l'ennemi sans compromettre les siennes.
2° A manœuvrer de manière à engager ce gros des forces contre des fractions seulement de l'armée ennemie.
3° Au jour de la bataille, à diriger également, par des manœuvres tactiques, le gros de ses forces sur le point décisif du champ de bataille, ou sur la partie de la ligne ennemie qu'il importerait d'accabler.
4° A faire en sorte que ces masses ne soient pas seulement présentes sur le point décisif, mais qu'elles y soient mises en action avec énergie et ensemble, de manière à produire un effort simultané. » (Jomini)
1° A porter, par des combinaisons stratégiques, le gros des forces d'une armée, successivement sur les points décisifs d'un théâtre de guerre, et autant que possible sur les communications de l'ennemi sans compromettre les siennes.
2° A manœuvrer de manière à engager ce gros des forces contre des fractions seulement de l'armée ennemie.
3° Au jour de la bataille, à diriger également, par des manœuvres tactiques, le gros de ses forces sur le point décisif du champ de bataille, ou sur la partie de la ligne ennemie qu'il importerait d'accabler.
4° A faire en sorte que ces masses ne soient pas seulement présentes sur le point décisif, mais qu'elles y soient mises en action avec énergie et ensemble, de manière à produire un effort simultané. » (Jomini)
« Appliquée
à une simple opération passagère, c'est-à-dire considérée comme initiative des
mouvements, l'offensive est presque toujours avantageuse, surtout en stratégie. »
(Jomini)
« Quant
au parti de rester neutre, je ne crois pas qu'il ait jamais servi personne,
quand celui qui le prend est moins fort que les combattants et qu'il se trouve
placé au milieu; car vous saurez d'abord qu'il est indispensable à un prince de
se conduire à l'égard de ses sujets, de ses alliés et de ses voisins, de
manière à n'en être ni haï ni méprisé; et s'il doit choisir à tout prix : qu'il
se moque de la haine mais qu'il évite le mépris. » (Machiavel)
« Si
les points forts et les points faibles d'une armée ou d'un système de défense
sont analysés en termes de "plein" et de "vide", ces deux
critères peuvent aussi entrer dans un processus complexe de leurre, visant à
faire perdre à l'adversaire la juste appréciation de la force qui lui est
opposée. » (Anonyme)
« Tout
incident de voyage est instructif pour qui est apte à saisir la portée morale
des événements, en sorte que c'est moins le Maître qui parle que le chemin
lui-même qui prodigue des leçons. (...) Tchouang-Tseu, tout en se livrant à la
subversion parodique de l'enseignement lettré, se situe donc dans son
droit-fil. » (Jean Lévi)
« Il
n'y a d'opposant légitime, aux yeux du pouvoir, que celui qui est inapte à le
menacer. Voilà le secret de la "légitimité" vue par les maîtres : ne
sont reconnus comme légitimes que ceux qui ont renoncé à leur force. »
(Chamayou)
« L'expérience
prouve abondamment qu'aucun grand dessein ne peut être envisagé, quand bien
même les partisans seraient fidèles et peu nombreux, sans que par des détours
mystérieux et inexplicables un pressentiment ou une sombre appréhension
s'éveille chez ceux-là mêmes qu'il faut tenir dans l'ignorance. » (De
Quincey)
« On
s’efforce de se convaincre que les «années folles de notre jeunesse » étaient
une rébellion sans contenu ; on s’adapte ; la pression du milieu est trop
grande et la révolte paraît trop exigeante. Les désirs indomptables, la joie de
la révolte font place à la logique de gains et de pertes, de résultats et de
rapports de force réalistes, de calculs. On oublie que la joie est dans l’agir
même. » (Libertad)
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