« Il est à la ronde un grand
recueillement de velours
Et la proche aurore m'entoure.
Quand mes ailes se sont brisées
A tes cœurs de pierre,
Les merles sont tombés comme roses funèbres
Du haut de leurs buissons bleus. » (ELSE LASKER-SCHÜLER)
Et la proche aurore m'entoure.
Quand mes ailes se sont brisées
A tes cœurs de pierre,
Les merles sont tombés comme roses funèbres
Du haut de leurs buissons bleus. » (ELSE LASKER-SCHÜLER)
«La poésie moderne s'est faite
dans une opposition constante aux forces dominantes de la société où ses
créateurs ont vécu. » (Potlacht)
« Dans le désenchantement,
même l'éclat des étoiles blesse le cœur. » (de la Serna)
« Lorsque une ampoule
électrique grille, un poisson s'éteint dans la mer. » (de la Serna)
« Beauté de femme au cœur plein
de sagesse,
et chevaliers si nobles et armés,
et chants d’oiseaux, paroles de tendresse,
bateaux ornés qui sur la mer courez,
et l’air serein quand l’aurore apparaît,
et neige blanche qui choit sans que vent presse,
eaux ruisselantes, fleurs multiples aux prés,
or et argent, ou bleu en joliesse… » (Cavalcanti)
et chevaliers si nobles et armés,
et chants d’oiseaux, paroles de tendresse,
bateaux ornés qui sur la mer courez,
et l’air serein quand l’aurore apparaît,
et neige blanche qui choit sans que vent presse,
eaux ruisselantes, fleurs multiples aux prés,
or et argent, ou bleu en joliesse… » (Cavalcanti)
« Ils se sont tous en
insensés
Protégés contre la pensée
Et contre les derniers rêves d'amour. » (Robin)
Protégés contre la pensée
Et contre les derniers rêves d'amour. » (Robin)
« Rêvais-tu de ces jours
(...)
Où, le cœur tout gonflé d'espoir et de vaillance,
Tu fouettais tous ces vils marchands à tour de bras,
Où tu fus maître enfin ? Le remords n'a-t-il pas
Pénétré dans ton flanc plus avant que la lance ? » (Baudelaire)
Où, le cœur tout gonflé d'espoir et de vaillance,
Tu fouettais tous ces vils marchands à tour de bras,
Où tu fus maître enfin ? Le remords n'a-t-il pas
Pénétré dans ton flanc plus avant que la lance ? » (Baudelaire)
« Au début du dernier mois
du printemps en l'an 353, nous nous réunîmes dans le Pavillon aux Orchidées,
sur la pente du mont Kuaiji, pour la fête du printemps. Beaucoup de lettrés,
jeunes et vieux, y participèrent. Il y avait des montagnes imposantes, des
escarpements couverts de forêts luxuriantes et de bambous; une rivière d'eau
claire serpentait en tourbillonnant et formait un couloir de lumière éclairant
les deux rives. » (Wang Xizhi)
« Rien ne se croyait moins
vu que nous à cette époque. Nous vivions sans prétendre à nous survivre et,
ayant à briser l'échelle des valeurs (ce que Picabia faisait avec une extrême
élégance), nous circulions au milieu des décombres du verbe. » (Everling)